Ce manuel, qui en est à sa troisième édition et est en cours d’actualisation, reflète l’enseignement qui est prodigué au sein de trois Universités francophones belges dont les enseignants ont choisi de travailler de concert – l’Université catholique de Louvain, l’Université Saint-Louis - Bruxelles et Université de Namur –.
L’ouvrage se divise en six livres, eux-mêmes subdivisés en titres plus particuliers, abordant ainsi (i) une introduction générale au droit de l’entreprise, (ii) une introduction générale au droit des sociétés, (iii) une présentation des règles particulières en matière de paiement (facture, retard de paiement, etc.) et de financement de l’activité de l’entreprise (affacturage, crédit, etc.), (iv) un exposé sur les principaux contrats commerciaux relatifs à la production, à la distribution et au patrimoine de l’entreprise, (v) puis sur le droit européen de la concurrence, et enfin (vi) un premier examen sur les pratiques du marché et la protection du consommateur, ainsi que le droit de l’économie électronique.
Au vu du large éventail des matières traitées, ce Manuel s’adresse tant aux étudiants du Bachelier en droit qu’aux praticiens, qui pourront également y puiser des informations utiles pour se mettre à jour ou débuter une recherche plus approfondie.
Ce colloque, qui célébrait aussi le lancement de la nouvelle revue du Centre – la revue « Les pages, Obligations, Contrats et Responsabilités » -, a eu pour objet de préciser le contenu des « défectuosités » affectant une chose (mobilière ou immobilière) et pouvant donner lieu à la mise en œuvre d’un régime de responsabilité ou de garantie en matière contractuelle et extracontractuelle. Il s’est agi de définir le fait générateur de responsabilité ou de garantie ainsi que les conditions devant être établies afin de mettre en œuvre les remèdes et sanctions qu’offre le droit belge. Une contribution apprécie, par ailleurs, le régime des clauses limitatives ou exonératoires en matière de défaut.
La théorie belge des nullités en droit privé a été profondément influencée par la thèse du juriste français René Japiot et par Henri De Page, qui en a importé les idées principales. Elle semble faire aujourd’hui partie des meubles poussiéreux de notre ordre juridique. L’ouvrage tend à démontrer que ce thème n’a rien perdu de son actualité et, au contraire, qu’il impose de repenser notre théorie des nullités. Tel a été le souci porté par les membres du Centre de droit privé de l’Université Saint-Louis – Bruxelles au moment de lancer ce projet de recherche.