Lancée en 2015, cette recherche collective porte sur la sélection d’une cinquantaine d’arrêts des plus hautes juridictions (Cour de cassation et Cour constitutionnelle) en matière de bail de droit commun et de bail commercial et la rédaction d’un ouvrage commentant chacune des décisions retenues en les situant dans le contexte de la réglementation applicable.
Mise à jour des volumes de la collection « De Page » consacrés au bail
Si l’intérêt de la doctrine pour la distinction entre droit public et droit privé n’est pas neuf, plusieurs questions et phénomènes juridiques contemporains imposent de repenser sa pertinence ainsi que les influences croisées entre ces deux pans de la célèbre summa divisio.
L’objet du colloque (et de l’ouvrage qui l’accompagne) est d’analyser ces questions afin de jeter un éclairage nouveau sur cette distinction, notamment grâce au pont qu’il se propose de jeter entre privatistes et publicistes. À l’exception des deux premières, toutes les contributions sont en effet rédigées à quatre mains afin de confronter, sur un même objet, les regards de ces deux catégories de juristes qui se ressemblent parfois plus, parfois moins qu’on ne le croit.
Outre les sujets exposés lors du colloque, l’ouvrage comprend également des contributions relatives à la responsabilité des pouvoirs publics, au contentieux objectif devant les juridictions du pouvoir judiciaire, à la normalisation, à l’influence des principes généraux du droit sur les contrats et à l’influence de nouvelles relations juridiques sur certaines branches du droit public.
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Ce colloque, qui célébrait aussi le lancement de la nouvelle revue du Centre – la revue « Les pages, Obligations, Contrats et Responsabilités » -, a eu pour objet de préciser le contenu des « défectuosités » affectant une chose (mobilière ou immobilière) et pouvant donner lieu à la mise en œuvre d’un régime de responsabilité ou de garantie en matière contractuelle et extracontractuelle. Il s’est agi de définir le fait générateur de responsabilité ou de garantie ainsi que les conditions devant être établies afin de mettre en œuvre les remèdes et sanctions qu’offre le droit belge. Une contribution apprécie, par ailleurs, le régime des clauses limitatives ou exonératoires en matière de défaut.
La théorie belge des nullités en droit privé a été profondément influencée par la thèse du juriste français René Japiot et par Henri De Page, qui en a importé les idées principales. Elle semble faire aujourd’hui partie des meubles poussiéreux de notre ordre juridique. L’ouvrage tend à démontrer que ce thème n’a rien perdu de son actualité et, au contraire, qu’il impose de repenser notre théorie des nullités. Tel a été le souci porté par les membres du Centre de droit privé de l’Université Saint-Louis – Bruxelles au moment de lancer ce projet de recherche.
Les travaux de recherche, lancés en 2016, se sont clôturés par l’organisation d’un séminaire inter-centres qui s’est tenu à Louvain-la-Neuve le 27/05/2017 et de trois colloques organisés sur les sites de la KULeuven (Leuven, le 12/01/2017), de l’UCL (Louvain-la-Neuve, le 02/03/2017) et de l’USL-B (Bruxelles, le 30/03/2017).
Le CEPRI s’est vu confier la mission visant à identifier, concrètement et précisément, les aspects de la problématique du bail d’habitation de nature à permettre au législateur bruxellois de déterminer avec précision les nécessités, les opportunités et les possibilités de réforme de la législation relative au bail d’habitation (« Rapport de la mission d’étude visant à baliser la problématique du bail d’habitation en Région de Bruxelles-Capitale », Jurim pratique, 3/2016, La régionalisation du bail d’habitation, pp. 7 à 109).